Mémoires de certification
Mémoires de certification de fin de formation en CF et en Psychophanie
Emilie Coquoz
Suisse
Identifier et apprivoiser son syndrome de l’imposteur pour une meilleure pratique de la psychophanie
- Je suis régulièrement submergé-e par mes doutes.
- Je dénigre constamment mes réussites du fait de mes exigences élevées.
- Je ne suis jamais satisfait-e, je me compare et me sens terriblement inférieur-e.
- Je porte un masque pour dissimuler et anesthésier ma honte et mes peurs.
- Je me considère comme un imposteur et vous finirez par me démasquer.
Voici les propos que pourrait dire ou penser une personne souffrant du syndrome de l’imposteur. Si, vous aussi, vous éprouvez ce genre de sentiments, peut-être avez-vous un syndrome de l’imposteur !? Se manifeste-t-il dans le domaine de la psychophanie ou dans toute autre activité ?
Pour satisfaire votre curiosité sur ce phénomène ou pour en apprendre plus sur vous-même, ce travail sur le syndrome de l’imposteur peut vous intéresser !
Aline von Imhoff
Suisse
Sur les traces de l’âme avec la psychophanie
Chacun est un monde. Chacun a une part divine. Chacun de nous est constitué « de poussière d’étoiles » et a apporté sur Terre un bout d’univers, lové au fond de lui, parfois à fleur de coeur, à fleur de peau, à fleur de lèvres. S’en rappeler, le retrouver, re goûter à ce bout de paradis, redonne force, joie et lien aux autres. Un médicament tout personnel, un philtre magique.
Dans ce travail, je souhaite approfondir ces retrouvailles, accompagner deux personnes dans cette quête du Graal, parfois perdu. Arpenter le sentier vers leur propre Lumière grâce à la psychophanie pour se rappeler la chanson de leur âme.
Quelle couleur prend ma Lumière ? Quelle pépite divine j’offre au Monde et à mes semblables ? Quelles formes prend la Source en moi ? Quel est mon don ?
Sylvie Maret
Suisse
L’accompagnement d’une personne porteuse d’un handicap de Trisomie partielle sur le chromosome 5 et de sa famille, avec le soutien de la psychophanie
Forte de mon expérience personnelle et professionnelle dans le domaine médical, notamment auprès des personnes âgées atteintes de troubles physiques ou psychiques tels que la maladie d’Alzheimer, j’avais, sans en être pleinement consciente, déjà intégré des pratiques de communication basées sur la validation des émotions.
C’est grâce à une personne qui m’a orientée vers une formation en Communication Facilitée et en Psychophanie que j’ai pu approfondir ces compétences. Après deux années de formation, cette démarche a enrichi les connaissances déjà acquises avec la méthode de Validation de Naomi Feil. Ces outils se révèlent particulièrement efficaces pour ancrer les états d’esprit, valider et accepter les émotions, tout en apaisant les crises liées au stress quotidien ainsi que les troubles de la perception temporelle et spatiale.
Ces techniques que sont la Communication Facilitée et la Psychophanie sont également très utiles pour accompagner les personnes mutiques ou en fin de vie. Elles apportent un soulagement face aux douleurs physiques et facilitent la gestion des problématiques familiales et émotionnelles.
Elles trouvent également leur place dans des situations complexes, telles que le coma, les traumatismes, l’IMC, le TDAH, le TSA, etc. Parfois, j’intègre également de petits massages pour renforcer les bienfaits.
Depuis trois ans, j’accompagne un jeune homme porteur d’une trisomie partielle du chromosome 5p, une maladie rare affectant environ 200 personnes dans le monde. Cette expérience m’a ouvert de nouvelles perspectives et m’a permis d’observer des transformations profondes au sein de sa famille. C’est comme une fleur qui éclot après de longues années d’hibernation.
Sonia Morand
Suisse
Psychophanie et coaching, deux approches, une belle complémentarité
Le thème de mon travail porte sur la complémentarité entre la psychophanie et le coaching de vie. Celui-ci utilise des outils comme la visualisation, la métaphore, l’écoute active, la reformulation.
Lorsqu’une problématique apparaît – une émotion, un blocage, une sensation physique désagréable, un « vide », un exercice de coaching est souvent le bienvenu pour l’apaiser, la libérer, voire la résoudre. En séance de psychophanie, j’utilise un outil parfois de manière volontaire pour faire avancer la séance, et parfois c’est la psychophanie elle-même qui l’invite à se manifester ! Il complète ainsi les mots de la psychophanie et permet souvent un approfondissement dans l’accompagnement.
La psychophanie, enrichie des outils du coaching, est pour moi une magnifique porte d’entrée dans l’accompagnement et ouvre le champ de tous les possibles, à tous les niveaux : physique, mental, spirituel. Un texte facilité ce printemps 2024 définit à mon avis très bien la psychophanie :
« Les mots qui se posent et déposent les maux ! »
Rebecca Short
Suisse
Peinture par le geste facilité et polyhandicap, une expression au-delà des mots
Ce travail propose une définition empirique de la peinture par le geste facilité, pratiquée avec deux personnes porteuses d’un polyhandicap, Camille Deillon et David Légeret, dont l’ambition a porté jusqu’à l’exposition et la diffusion publique de leurs œuvres. Dans cette recherche, je me suis questionnée sur ce qui sépare l’expression de soi à travers la pratique de la peinture par le geste facilité de ce qui s’exprimerait à l’écrit à travers la communication facilitée (CF) ou la psychophanie (PPH).
Ce travail de fin d’étude est riche d’exemples de textes écrits et de peintures et aborde ce thème de manière approfondie et sérieuse, avec des exemples concrets issus notamment de mon expérience personnelle. Il propose également quelques clés de mise en œuvre pratique d’une séance de peinture par le geste facilité et met en évidence les enjeux auxquels invite cette pratique issue de la CF et de la PPH.
Delphine Thorens
Suisse
La psychophanie pour identifier ses émotions
Lorsque j’ai commencé ma formation en août 2023, je connaissais déjà le sujet de mon travail de fin d’études. Transformer mon hypersensibilité en hyper outil de traduction pour permettre, à qui le souhaite, de se reconnecter à son essence d’être vivant, de s’écouter, de se traduire, justement. Nos émotions sont établies dans notre Kit de Survie d’humain, mais nous les avons dénaturées, voire même refoulées. Nous ne nous autorisons plus à les exprimer telles qu’elles devraient l’être. Notre société pathologise au lieu de permettre, soigne au lieu d’éviter les maux, repousse au lieu d’accueillir.
Je suis convaincue que la psychophanie peut, en identifiant le bagage émotif accumulé et en le formulant avec les mots du facilité, renverser cette tendance.
Laura Berthold
Suisse
LE VOYAGE DE LA VIE
La Communication Facilitée et la Psychophanie à travers l’accompagnement biographique
« Partant de mon expérience personnelle et professionnelle, j’ai constaté que la Communication Facilitée et la Psychophanie est une pratique qui permet d’accéder à un registre émotionnel, affectif et existentiel plus vaste que par la parole ou la pensée. Avec une intention thérapeutique, la Communication Facilitée et la Psychophanie permet la mise en relation de la personne avec son monde intérieur, faisant ainsi émerger l’expression écrite de ses ressentis et ses émotions profondes. C’est une expérience qui permet de dialoguer avec soi-même et de s’approprier sa propre histoire, mais pas seulement… »
« Lorsque j’ai débuté ma formation sur la Biographie, il m’est venu l’idée d’appliquer cet outil dans le processus de l’accompagnement biographique, afin de permettre à la personne accompagnée d’accéder à des pans de son histoire qui peuvent être verrouillés ou non-accessibles par la parole ou la pensée. C’est ainsi que j’ai expérimenté le pont que je pouvais construire entre ces deux outils d’accompagnement. Au départ, je pensais que ce pont allait se créer seulement dans un sens, c’est-à-dire que j’introduisais la Psychophanie dans les accompagnements biographiques. Or, mes suivis en Communication Facilitée et Psychophanie avec des personnes en situations de handicap, surtout un suivi en particulier m’a amenée à créer le pont dans l’autre sens. En effet, c’est avec surprise que j’ai alors amené l’approche de l’accompagnement biographique au cours des séances en Communication Facilitée et Psychophanie d’une personne mutique. L’un comme l’autre, ce processus a permis de mettre en mouvement la démarche thérapeutique en se complétant à merveille. »
Maude Mauron
Suisse
Séance en psychophanie, avant tout un espace pour SE DIRE, SE RACONTER, dans un milieu institutionnel
Se Dire, Se Raconter, pour un Mieux Être.
« À mes débuts, je conscientisais les séances de psychophanie principalement sous l’angle de l’outil de communication. Ma vision première était de permettre aux jeunes de l’institution de se mettre en relation avec leur entourage en communiquant. À cette période toute l’institution avançait avec cette préoccupation de mettre en place des outils de communication tels que le soutien gestuel, l’utilisation des pictogrammes, la méthode Teacch, ABBA, etc., avec le souci d’offrir au bénéficiaire la possibilité de faire un choix, de savoir ce qu’on va faire pour structurer sa journée, de pouvoir anticiper pour ne pas qu’il se trouve en état de stress ou d’angoisse, de lui donner un moyen de calmer son incompréhension, sa colère et de pouvoir exprimer ce qu’il avait à nous dire malgré son impossibilité à oraliser suffisamment.
Les jeunes que j’accompagnais ne voulaient pas s’arrêter à échanger sur ces sujets du quotidien. Parfois je les voyais répondre au plus vite et au plus court aux questions pour avoir le temps de parler d’eux sans répondre à une demande particulière. Ils partageaient plus largement sur leurs états d’âme, leurs préoccupations intérieures, leurs réflexions personnelles, sans avoir de requête. Je ressentais leur envie de déposer quelque chose d’eux-mêmes. Et leur intérêt à revenir en séance.
Dans ce travail, mon objectif est de réfléchir à l’espace thérapeutique des séances en psychophanie, afin de réorienter le sens mis dans mon accompagnement. Ma posture vise à montrer que la psychophanie est bien plus qu’un outil de communication factuel. En m’appuyant sur deux études de cas, je souhaite soutenir l’idée que les « facilités » ont besoin et envie de parler de leurs émotions et de se raconter, et que leur offrir cette possibilité de se dire participe à leur bien-être. Ainsi je défends une approche plus thérapeutique des séances de psychophanie. »
Michèle Tröhler
Suisse
Psychophanie comment est-ce possible ?
Mon travail d’infirmière à domicile m’a fait découvrir quelques personnes en situation d’handicap et Samuel m’a amené à la Psychophanie (ci-après PPH).
Samuel avait 27 ans, aveugle de naissance, il répétait des mots, des phrases, aimait rire mais énonçait rarement une phrase complète. Et un jour sous la douche, il m’annonce « C’était pas vraiment facile avec ton papa Michèle ». Et moi, saisie et perplexe, j’ai répondu « c’est vrai ». Il ne m’en a pas dit plus… mais j’ai commencé à chercher à comprendre.
Lors de mon premier atelier pratique, je devais faciliter Samuel. Stressée je ne captais rien et Samuel a commencé à s’agiter, à bouger et puis il s’est mis à « parler » à toute vitesse. J’avais de la peine à écrire ses paroles tellement c’était rapide. J’ai alors cherché ma formatrice…
Dans un autre atelier, je facilitais Camille. Alors que je tentais de me calmer et de me centrer, aucun message ne m’est parvenu. Je me suis excusée et là j’ai reçu le premier message en PPH : « C’est agaçant ».
Dès lors, je me suis dit que si je voulais continuer d’apprendre la PPH et être respectueuse avec les facilités (personne privée de parole qui s’exprime grâce à la PPH), je devais me donner les moyens de les écouter consciencieusement. Et même si je doutais de la méthode, de moi et de mes capacités, je me suis promise de croire que c’est possible afin de les respecter. Et bien sûr c’est allé de mieux en mieux.
Il me restait des doutes quant à l’influence du facilitant (personne qui recueille le texte du facilité), certains textes dans les ateliers ressemblant terriblement à ce que je percevais de ces personnes. Et surtout je ne comprenais pas du tout comment cela était réalisable…. De conscient à inconscient ou vice versa, comment ces messages pouvaient-ils se transmettre ?
Isabelle Courrier
Suisse
S’exprimer par le dessin Facilité
Isabelle Courrier nous présente son travail de mémoire : « Ce travail « S’exprimer par le dessin Facilité » retrace ma découverte du dessin facilité comme porte ouverte et soutien à la communication. Au sein de la classe, en individuel, en institution, le dessin permet à la personne porteuse de handicap d’être dans la créativité, dans l’artistique en se révélant d’une autre manière qu’avec les mots. Mettre en formes et en couleurs sa vie quotidienne, sa vie intérieure va bien au-delà des mots. C’est cette richesse de dessins si porteurs de messages que j’ai rassemblés à travers le suivi et l’évolution de plusieurs d’entre-eux sur plusieurs années. »
Line Taramarcaz Short
Suisse
Lorsque le handicap nous ouvre à la spiritualité
« Lorsque le handicap nous ouvre à la spiritualité et à notre sagesse intérieure au travers de la psychophanie » retrace le parcours initiatique de Line aux côtés de Caroline, sa fille mutique et porteuse de polyhandicap, et de Francis, cérébrolésé suite à un accident.
Nadine Le Nuz
France
Actions éducatives et Communication Facilitée en institution
« Ce mémoire est le fruit de dix années de réflexion et de pratique de la Communication Facilitée au sein d’une institution accueillant des enfants et des adolescents ayant une déficience cognitive et/ou des troubles de la personnalité et du comportement.
Il s’est agit pour moi et pour eux de construire un savoir autour de cet outil en jonction avec des activités déjà existantes : informatique, aide scolaire, dessin, lecture, sophrologie et espace de communication. Notre travail commun basé sur des expériences aux supports variés a permis de mesurer l’impact que la communication facilitée a eu, sur la construction et la restitution de leur savoir, la construction de leurs actions et enfin sur la communication sur soi et vers autrui.
Cet outil m’a permis de porter un autre regard sur des enfants porteurs d’un handicap parce qu’il renseigne sur leurs difficultés mais aussi leur désir et leurs besoins et de redynamiser ma pratique éducative surtout auprès des enfants dont la communication verbale et la restitution des acquis étaient pauvres voire inexistantes. »